21 octubre 2006

cuerpo/corps

En esta fábrica de amor que es mi corazón, las máquinas no cesan de esculpir besos.

En esta casa de pensamientos que es mi cerebro, las ideas celebran cada día una fiesta.

En estos huertos de abrazos que son mis brazos, las caricias crecen y se emancipan

En las hojas de este libro de pasión que son mis labios, la sensualidad escribe cada día una palabra

En este almacén de soledad que es mi vacío, las estanterías están repletas de libros mudos

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Dans cette usine d'amour qui est mon coeur, les machines ne cessent pas de sculpter des baisers.

Dans cette maison de pensées qui est mon cerveau, les idées organisent chaque jour une fête.

Dans ces vergers d'embrassades qui sont mes bras, les caresses croissent et s’émancipent

Dans les feuilles de ce livre de passion qui sont mes lèvres, la sensualité écrit un mot chaque jour

Dans ce magasin de solitude qui est mon vide, les bibliothèques sont pleines de livres muets

4 Comments:

Anonymous Anónimo said...

Les bibliothèques s'ouvriront bientôt à la chaleur et couveront ces mots oubliés que renfermaient encore tout ce papier pour donner enfin de la vie à profusion sans rien attendre en retour.
Calliope

5:00 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

Sous le grand chapiteau de ta vie, les maquilleuses s'appliquent à farder ton âme de douceur pour que les clowns tristes puissent continuer à faire briller les yeux des spectateurs privilégiés de tes pensées. Les équilibristes oscillent entre la mélancolie et la fête pour finalement continuer d'avancer sur le fil de
la poésie langoureuse de tes songes enluminés.
Andrésy

12:31 a. m.  
Anonymous Anónimo said...

Merci Andrésy de le dire si bien...
Calliope

2:41 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

;;;et sans faute... des larmes de honte.
Kli hop

2:46 p. m.  

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