20 noviembre 2006

Horas con freno /// Des heures avec des freins

Bolsillos llenos de basura
en este corazón remendado
Lágrimas demasiado
caras para ser vendidas
Negras avenidas
cruzan arterias agujereadas.
Motín de neuronas
Lamento a desgana.

¿Quién me cambia un segundo por una eterna mirada ?

:::::: :::::: ::::

Des poches pleines d'ordures
dans ce coeur rapiécé
Des larmes trop
chères pour être vendues
Des Noires Avenues
croisent des artères trouées
Mutinerie de neurones
Chagrin à dégoût.

Qui me change un second par un éternel regard ?

3 Comments:

Anonymous Anónimo said...

La Méduse... et te voilà changée en éternité, alors prends bien la pose.
K:o)

9:35 p. m.  
Blogger 3.14159... said...

Je secouerai les rétines pour que cela ne soit pas catatonique

10:12 a. m.  
Anonymous Anónimo said...

Hmmmmm.

Belle réponse K.
J'aurais plutôt dit Einstein bien que cela soit - beaucoup - moins poétique.... et j'en implore ton pardon.

"Entre 5 minutes passées dans les bras d'une belle femme et 5 minutes passées la main posée sur un fer brulant, il y a malgré l'égalité du temps, la différence qui sépare la seconde de l'éternité."

Histoire de dire qu'une belle éternité risque encore de paraître bien courte.

Relativistement et amicalement vôtre

Andresy

6:53 p. m.  

Publicar un comentario

<< Home