14 noviembre 2006

tramontana

Violento golpe de viento que me vacía de mí.... devuélveme mi ser o parte para siempre con él, pero no te quedes, tus sacudidas me hacen daño.
Buscaré un buen tiesto y esperaré a que me traigas agua.
Pero ahora vete.
Déjame plantarme en calma.
Recoge tu música, envuelve tus entrañas, bébéte mis restos y sal por la ventana.
Vete... o vente ... Mejor, vete
Tengo que organizar estos vacíos de polvo.
Tengo que acoplar mis raíces a tus huellas y vestirlas de la tierra que tus zapatos han dejado en el felpudo de la entrada.
Viento del norte. Viento del este. Huracán que invade mis puntos cardinales. No me acaricies con tanta rabia.
Recoge tus bofetadas heladas y vete. Tu bufido me impide escucharme. Y necesito escucharme.
Dentro de poco estaré preparada, te esperaré, en el balcón de mis ojeras, a que vengas a desnudar mis ramas.
Dentro de poco, vuelve. Cuando sientas que mis hojas se vuelven tristes porque nadie danza con ellas. Vuelve. Tráeme tu aliento y un terrón de azúcar.
Y desorganiza mi calma.
Pero ahora, ahora .... Ahora vete. Y llévate esas verdes lágrimas.


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Violent coup de vent qui me vide de moi... rend-moi mon être ou pars pour toujours avec lui, mais ne reste pas, tes secouements me font mal.
Je chercherai un bon pot et j’attendrai que tu m'apportes de l'eau.
Mais maintenant, pars.
Laisse-moi me planter en calme.
Reprends ta musique, entoure tes entraînes, bois mes restes et sors par la fenêtre.
Pars... ou viens...Le mieux c’est que tu pars
Je dois organiser ces vides de poussière.
Je dois accoupler mes racines à tes traces et les habiller de la terre que tes chaussures ont laissée dans le paillasson de l'entrée.
Vent du nord. Vent de l'est. Ouragan qui envahit mes points cardinaux. Ne me caresse pas avec autant de rage.
Ramasse tes gifles gelées et pars. Ton souffle m'empêche de m'écouter. Et j’en ai besoin.
D’ici peu, je serai prête, je t'attendrai, dans le balcon de mes cernes, à que tu viens dévêtir mes branches.
D’ici peu, retourne. Quand tu verras que mes feuilles deviennent tristes parce que personne ne danse pas avec elles. Reviens. Porte-moi ton haleine et un morceau de sucre
Et désorganise ma calme. Mais maintenant, maintenant... Maintenant, pars. Et emporte-toi ces vertes larmes .

2 Comments:

Blogger Juan Solo said...

"Reprends ta musique, entoure tes entraînes, bois mes restes et sors par la fenêtre"... ça ma fait penser... a une epoque... et bon, c'est si tendre...

7:04 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

Laisse autant le vent tout emporter...

12:19 a. m.  

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