27 noviembre 2006

Un momento en la Nada, con los bolsillos llenos de preguntas y la boca ahogada

Una eternidad en el Todo, sin poder abrir los párpados y con las manos atadas

Y qué más da si al final del viaje nos quedamos encerrados en nosotros

Harto sabremos desaprender lo indispensable para cerrar los ojos

y vivir en la penumbra de nuestra imaginación traje de sastre

Tejidos desteñidos por el viaje y el tiempo que continua su sabotaje

Los días que me visten cuando deambulas con paso seguro por mis venas

La noche que me duerme cuando descansamos en el boulevard de las penas

El límite en el cuerpo, la sábana por bandera; por frontera, el corazón,

aduanas con ángeles de la guarda, compañía, pasaporte de color

Con las emociones a flor de piel y la piel a punto de caramelo bajo tu tacto

recordando cada paso de un rincón a otro y todos me hablan de ti.

Mi casa está en tus manos. Sin puertas ni ventanas.

Con luz interna y sombras extranjeras

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Un moment dans le Néant, avec les poches pleines de questions et la bouche noyée

Une éternité dans le Tout, sans pouvoir ouvrir les paupières et avec les mains attachées

Et peu importe si à la fin du voyage nous restons enfermés en nous

Nous saurons bien oublier ce qui est indispensable pour fermer les yeux

et vivre dans le pénombre de notre imagination vêtement à mesure

Tissés décolorés par le voyage et le temps qui continue son sabotage

Les jours qui m'habillent quand tu déambules avec du pas sûr par mes veines

La nuit qui m’endort quand nous nous reposons dans le boulevard des peines

la limite dans le corps, les draps par drapeau; par frontière, le coeur,

Des douanes avec des anges de la garde, de la compagnie, un passeport en couleur

Avec les émotions à fleur de peau et la peau sur le point de caramel sous ton tact

en rappelant chaque pas d'un coin à un autre et tous me parlent de toi.

Ma maison est dans tes mains. Sans portes ni fenêtres.

Avec de la lumière interne et des ombres étrangères

2 Comments:

Anonymous Anónimo said...

Eh ben ! ça c'est de l'amour fou.
;o)

8:17 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

"sin poder abrir los párpados y con las manos atadas" ... lo imprescindible para vuestra penumbra hotel de lujo.... tienes razon al relativizar. Es amor, quizas, pero no tan loco ....

12:24 p. m.  

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