14 diciembre 2006

Corazón con derecho de pataleo // Coeur avec droit à se plaindre

Llegamos al final de la caricia

Y otra vez olvidé preguntarte

Cuántos besos caben en tus labios

Quizás hubiera economizado

Como para robarle al tiempo

un poco mas de ti...o de nosotros

… bastante menos de mí

Olvídate del alquiler y de la llave

Mejor desviste las paredes de ti

Y llévate la puerta al salir

Alquilaré el hueco de tu ausencia

A mis múltiples estupideces

Y buscaré compañía entre los gatos


:::::::::::::::::::::::::::

Nous arrivons à la fin de la caresse

Et j'ai encore oublié de te demander

Combien de baisers entrent dans tes lèvres

Peut-être j’aurai économisé

comme pour voler au temps

un peu plus de toi...ou de nous

… assez moins de moi

Oublie le loyer et la clé

Le mieux c’est que tu déshabilles les parois de toi

Et que en sortant tu emmènes avec toi la porte

je louerai la cavité de ton absence

à mes multiples stupidités

Et je chercherai de la compagnie entre les chats


9 Comments:

Anonymous Anónimo said...

Le temps manque toujours. C'est ainsi. Magique sortilège que celui qui permet de dilater les instants, d'épanouir les secondes. Exquise ubiquité de l'esprit et de l'âme qui peut permettre d'approcher l'infini.
S'ouvrir, abolir les limites, grandir. Naître en permanence et occuper les vides avec nos espoirs. Pour qu'il n'y ait plus jamais de vide.
Andresy

9:30 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

C'est beau de vous lire...
K:o)

3:25 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

Attention ! tu es dans mes liens (au moins 30 000 lecteurs par heure, tu vas devenir célèbre)
k:o)

12:02 a. m.  
Blogger 3.14159... said...

merci k je suis flattée ... juste, si je peux me permettre de te demander... pourquoi “le silence”?

1:05 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

Parce que c'est le meilleur remède...
k;o)

8:50 a. m.  
Blogger Juan Solo said...

J’ai bien aimé le deuxième, ça veux dire la version en française; mais comme es que tu fais pour écrire même en espagnol qu’en française ?
¡Aplausos!

1:07 a. m.  
Blogger 3.14159... said...

Cosas del "exilio" voluntario... española de pura cepa vivo desde hace tres años en Francia y como aun no he logrado transformar a mis "neopaisanos' a la lengua cervantina, heme balbuceando este idioma adorable que una humilde servidora decora con su acento imposible de ocultar (oui, je le sais, vous tous, adorez mon accent)....

10:52 AM

3:02 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

sí, amiga
Andresy

8:41 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

Trois ans, c'est un nombre "magique" :P

2:04 p. m.  

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