08 diciembre 2006

volcan II

Asomarse al volcán del corazón, justo cuanto entra en acción y dejarse invadir por los escupitajos de lava, sangre ardiente que baña el cuerpo y lo alimenta. Dejarse de tonterías, buscar una solución. Interpretar, bañarse en el lodo, aún caliente. Y respirar. Fundirse en la vida. Llorar sonrisas. Lamer el sudor de la batalla. Atrapar la sombra, vestir el olor, ver a través de las arrugas de la pupila. Abandonar las estrategias, burlarse de la razón. Y matar de miedo al miedo. Vivir.

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Se pencher sur le volcan du coeur, juste au moment où il entre en action et se laisser envahir par les crachats de lave, sang ardent qui baigne le corps et le nourrit. Lâcher les bêtises, chercher une solution. Interpréter, se baigner dans la boue, encore chaude. Et respirer. Se fondre dans la vie. Pleurer des sourires. Lamer la sueur de la bataille. Recueillir l'ombre, habiller le parfum, voir à travers les rides de la pupille. Abandonner les stratégies, se moquer de la raison. Et tuer de peur la peur. Vivre.

4 Comments:

Anonymous Anónimo said...

"se moquer de la raison" ? la folie guette.
K:o)

12:51 a. m.  
Blogger 3.14159... said...

tant mieux, K, comme ça je continuerai à parler aux fous en (dans?) sa langue... ils sont si savants !!!

7:03 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

Enfin, tu deviens raisonnable.

7:43 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

Une folie bien raisonnable, symbole d'une noiceur étincellante et d'une éblouissante mélancolie.
Une victoire sur la peur ? Quel doux meurtre, quel odorable crime.
Délicieuse forfaiture

Andresy

9:04 p. m.  

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