20 marzo 2007

cual Morfeo de pacotilla

Cómo decirte que andar por el mundo sin ti es como dormirse en medio de un sueño

Con dos delirios arrugados y un par de tristezas demasiado perezosas para llorar

Inútil tratar de despertarme ...yaciente entre los restos oníricos

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Mírales ahí vienen a aprovecharse de mi estado

Ladrones de palabras sacuden mi lengua y me cambian la voz

Charlatanes de feria deshacen mi imagen y dibujan graffitis en mis vísceras

Arrastrando las sombras con ruido infernal

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Ya solo queda meter los pies en los charcos para mojar el miedo y ablandarlo

Y acelerar la sangre.

Y cortarse las angustias.

Dibujar uno de mis rostros en mi cara

Y esperar que el habitante del reloj de cuco venga a liberarme.

Comment te dire que marcher par le monde sans toi est comme s’endormir au milieu d'un rêve

Avec deux délires ridés et une paire de tristesses trop paresseuses pour pleurer

Inutile d’essayer de me réveiller... gésie entre les restes oniriques

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Regarde-les, ils viennent profiter de mon état

Des voleurs de mots agitent ma langue et me changent la voix

Des Charlatans de foire défont mon image et dessinent des graffitis dans mes viscères

En entraînant les ombres avec un bruit infernal

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Il ne reste qu’à mettre les pieds dans les flaques d'eau pour mouiller la peur et la ramollir

Et accélérer le sang.

Et se couper les angoisses.

Dessiner une de mes faces dans mon visage

Et espérer que l'habitant de l'horloge de coucou vienne me libérer.

2 Comments:

Blogger Jejo said...

jejo dijo ...
Pi :

Pócos pueden arrancarse la cáscara y dejar libre su interior y compartirlo.
Yo sé que vos lo hacés ...
Y por eso te admiro.

Jejo

7:57 PM

12:05 a. m.  
Anonymous Anónimo said...

Le mensonge est un remède. Pour certains, le meilleur...
Pour moi, un secret qu'il faut garder.
K:o)

2:10 a. m.  

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