12 enero 2007

desesperance/désespérance

Se me escaparon de nuevo las resoluciones,

huyeron en busca de un tesón mayor

Ni siquiera dejaron su reflejo en mi espejo

Conservo tan sólo su calor en las cicatrices

Y nuevas promesas que se mueren de miedo

de habitar los pasillos vacíos de mis entrañas

Y un sueño yermo e inmortal como el tedio,

que exige su alimento cada mañana

Y la razón empeñada en el bar de la esquina

que paga los tragos que me ahogan ...



¡Qué largas horas pueblan mi espera!

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Mes résolutions se sont échappées à nouveau,

elles se sont évadées à la recherche d’une plus grande fermeté

Elles n’ont même pas laissé leur reflet dans mon miroir

Je ne conserve que sa chaleur dans les cicatrices

Et des nouvelles promesses qui meurent de peur

d'habiter les couloirs vides de mes entrailles

Et un rêve stérile et immortel comme l’ennui,

qui exige son aliment chaque matinée

Et la raison engagée dans le bar du coin

qui paye les boissons qui me noient....




Elles sont si longues, les heures qui peuplent mon attente !

5 Comments:

Anonymous Anónimo said...

Très beau texte, habité et lucide, bravo !
Dénix

4:24 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

tal promisas,tal largas horas , tal cicatrices ,
esto es esperar

7:33 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

la cuanta regresiva ha comenzado ya hace mucho...

2:20 p. m.  
Anonymous Anónimo said...

je traduirais par longues heures... et non pas larges...

3:39 p. m.  
Blogger 3.14159... said...

Tout à fait... longues... c'est bien ça, merci

7:32 p. m.  

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